LDAP signifie : Lightweight Directory Access Protocol
(Protocole léger d'accès aux annuaires). C'est un protocole
utilisé pour accéder aux "serveurs de dossiers". Ces serveurs
sont des bases de données particulières, qui stockent les informations
sous forme d'arborescence.
Le concept d'arborescence est similaire à celui de la structure de votre système de fichiers, hormis le fait que dans ce contexte, la racine s'appelle "le monde", et que le premier niveau de sous-dossier s'appelle "pays". Les niveaux encore en dessous sont des "compagnies" "organisation" ou "places", et encore plus bas, vous trouverez des "personnes" et même des "équipements" et "documents".
Pour identifier un fichier dans votre disque, vous utilisez un chemin tel que
/usr/local/mon_application/documents
Le slash indique une division dans la référence, et la séquence est lue de gauche à droite.
l'équivalent d'une référence globale en LDAP s'appelle un "nom distingué" ("distinguished name"), aussi appelé "dn". Un exemple de dn serait :
cn=Jean Dupond,ou=Comptabilité,o=Ma Compagnie,c=FR
La virgule marque la séparation de chaque division comme référence, et la séquence est lue de droite à gauche. Il faut donc lire :
country = FR organization = Ma Compagnie organizationalUnit = Comptabilité commonName = Jean Dupond
De la même façon qu'il n'y a pas de règle obligatoire sur comment organiser les fichiers sur un disque dur, un responsable de serveur de dossiers peut organiser le serveur comme cela lui semble le plus pratique. Cependant, il y a des conventions à utiliser. Le principe est que vous ne pouvez pas accéder à un serveur de dossier à moins que vous ne connaissiez sa structure, de même que vous ne pouvez écrire une base de données sans en connaître les tables et les bases.
Bien plus d'informations sont disponibles aux URL suivantes (en anglais) :
Le SDK Netscape contient un guide du programmeur (» Programmer's Guide) très utile, au format HTML (et en anglais).